Petites N'histoires d'un beau Printemps d'Hiver

Salut les p'tits loups ! C'est moi, Gros Papy ! Alors, quelle histoire vais-je vous raconter aujourd'hui...
Bon. Il était une fois, un petit lutin qui aimait beaucoup la viande. Un jour d'automne, alors qu'il gambadait dans les bois, il eut une grosse fringale. A ce moment là, il vit une ferme. Il se dit "Chic ! Je vais pouvoir me restaurer !".
Il frappa donc à la porte, et le fermier lui ouvrit.
Ce dernier lui dit "Tiens ? Mais que fais tu là, mon petit lutin ?"
"Je viens chercher de la viande ! Donne m'en brave fermier.", claironna le lutin.
"Mais, je ne peux pas t'en donner, il faut que je nourrisse mes 12 enfants !", répondit fatalement le fermier.
Après une courte réflexion, le lutin rétorqua naturellement : "Oh, ce n'est pas grave, je vais manger tes enfants !"
Puis il mit les gestes avec la parole et dévora avec moult bruits et souffrances les petits enfants turbulents.
C'est alors que le fermier lui dit : "Brave lutin, je vais te donner une tourte pour ton voyage !"
"Merci brave fermier ! Mais j'ai déjà bien mangé, garde donc cette tourte pour ton dîner !".
Et ils chantèrent en buvant de la bière jusqu'au matin.
Voilà les enfants, la moralité de cette histoire est : "On peut manger des enfants, et boire de la bière pour digèrer !"
A la semaine prochaine !


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C'est Brejnev, il rentre dans une taverne à Kamenskoïe. C'est là qu'un alpaga arrive.
Ce dernier prend un ballon de rouge, puis un second, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il roule sous le comptoir en vomissant et en hurlant des trucs dans la langue des alpagas.
Et Brejnev de conclure : "Eh ben, ça tient bien l'alcool un alpaga !".


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Moi je marche pas dans les hautes herbes qui entourent la maison de retraite. Il y a 3 grabataires qui se sont fait dévorer par des Rattata niveau 100, ce matin même.
La direction dit qu'ils n'y sont pour rien, mais j'en doute fort.
A mon avis, les bestioles, elles sont nourries au vieux, et entraînées exprès, moi je dis.
La vieille carne, ça doit être comme du super bonbon, et vu le gavage qu'ils s'en font, ça m'étonne pas qu'ils connaissent Ultralaser.


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Je suis le lutin de la bière. Je suis apparu ici parce que j'ai senti du houblon. En portes-tu sur toi ? Oh ! Merveilleux.
Viens avec moi, on va dans le Pays de la Cervoise. Là-bas, tout n'est qu'ordre et beauté, biture et bière ambrée.
Tiens. Voilà un chapeau de lutin, pour que les autres te reconnaissent comme l'un des leurs, et voilà ta chope de 38,5 litres. Ne la casse pas !
Voilà. Tu vas pouvoir vivre heureux avec nous pendant 3 ans et demi, puis mourir de la cirrhose avec nous pendant 3 ans et demi de souffrances, à cause des agressions biochimiques répétées.


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Des orang-outans blessés hurlaient, jetant des noix de coco à l'allure d'une bonne mitrailleuse laser.
Au bout de l'île, un huissier ornithorynque saisissait la maison de ce pauvre Robinson Crusoé.
Dans la mer verte de méduses, voguait un petit flan, sur une assiette de granit.


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L'infâme ragoût de la sorcière vénéneuse était aux fraises des bois. Une horreur.
Quand elle psalmodiait ses formules, à la gloire d'un quelconque dieu-belette, les murs devenaient des sapins, et moi un vol-au-vent.
Peut-être car je les prie, en cachette, sous une couverture à l'effigie de Johnny Hallyday.
Du coup, sans les attentats contre la Moldavie, je serais sûrement mort, découpé en rondelles de saucisson, puis vendu à des Allemands.
Je m'imagine mal, mais avec frayeur, me réveiller dans une charcuterie de Bavière. Quelle pensée abominable, vraiment...


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C'est un rabbin, il va au fast-food en Israël, et figurez-vous qu'il reprend deux fois des potatoes ! Parce qu'il est comme ça le rabbin.


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Vend le camouflet ! Il est là, devant toi, avec ses mains, et ses pieds, et sa pelote basque. Le roi de la fouine est mort. Vive le roi.
Mais le prince est dans une loutre, entre la rate et le foie.
La tourte est cuite, dans le volcan des camionneurs du Vatican, qui transportent des moines surgelés. Sinon, moi ça va, j'ai eu mon examen avec mention "pas bien".
La vie, c'est comme le nougat, plus t'es gros, plus t'es gras. Crois moi, c'est mieux ainsi.


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Un vaisseau spatial, s'est écrasé chez un sanglier pris de coliques insoutenables, dues à des lampadaires irradiés.
La chemise du porcidé était bleu marine, comme son hamster, mort un mois plus tôt, dans un mixeur Polonais de compétition.
La tragédie aurait dû continuer, mais il n'en fut rien.
Au lieu de cela, une tourtelette faisait du stop, avec un nain portugais, et un sirop de siroco. Le disco vivait ses dernières heures.
Je n'étais même pas bourré, la tête sous la table, au bar à Mimile, qui était bien sympa de me regarder vomir, subitement, à chaque fois.


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Niboulin le Barbare voulait la guerre dans le monde. Il aimait tuer à tour de bras, arracher des bras, et tout ce qui touchait, de près ou de loin, les bras.
Il buvait du "Chocomiam" dans des crânes, et jonglait avec des mongolfières. C'était un homme très simple, avec une épée très grosse, et une maison en pâte à papier. Difficile de faire plus.
Difficile de faire moins aussi, il avait essayé, et il a échoué. Tant pis. Enfin, tant mieux, pour les bras, et dérivés de bras, et tout ce qui peut être qualifié, de près ou de loin, de bras, ou pseudo-bras.


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En ce temps là, comme tout les jeunes, je suis parti de chez moi pour devenir le maître Pokémon. J'avais un Chenipan merdique, c'était mon meilleur ami. Mais on gagnait jamais de combats, on ne pouvait jamais rien faire avec "Sécretion", c'était nul. Quant je perdais des combats, on me prenait mon argent. Ma vie alors, c'était déjà pas du diamant, mais ça s'est aggravé quand je me suis perdu dans Doublonville. Je suis tombé dans une ruelle sombre, avec plein de mecs qui sentaient l'alcool. Bizarrement, j'ai sympathisé avec eux, et ils m'ont expliqué qu'ils étaient comme moi avant, et que ça les avait conduit là. Remarque, c'était logique, parce qu'ils avaient tous des vieux Chenipan merdiques avec eux, et que c'était leurs meilleurs amis.
Je me suis installé dans le bidonville, j'ai appris à distiller les Roucool pour faire de la liqueur dégueulasse, et ce fut le train-train quotidien. Mais tout n'était pas rose, la révolte grondait dans les bas-fonds de Doublonville. Quand un gamin est venu buter du monde dans la Tour Radio, ça a été le catalyseur de notre révolution. On a déferlé sur la ville avec nos Chenipan merdiques et on a séquestré le maire de la ville. Après des discussions houleuses et une bonne rasade de liqueur, il a fini par signer un papier donnant au bidonville une indépendance totale.
On a gardé le nom de "Bidonville". J'ai été depuis élu "Champion d'arène de Bidonville". J'ai toujours mon chenipan, mais il est maintenant plus gras, et il sent l'alcool de Roucool, ce qui déstabilise grandement mes adversaires.
Du coup, ils perdent et je leur prends leur argent et ils repartent dépités. Ou alors, si ils sont venus avec un Chenipan merdique, ils restent avec nous et contribuent à la croissance démographique de Bidonville, les femmes y étant inexistantes, faute à l'alcool, et aux Chenipan merdiques qui sentent cet alcool. Ouaip.
Dans un sens, j'ai sacrément réussi ma vie, pas vrai Chenipan ? Allez, viens, on va boire un coup !


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"Ptérodactylement, il s'approcha de la gaufre titanesque et fusa du pâté sur l'Allemagne."
Patrick de Mourenbé (1560-2003)


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Nananananère, je suis le gros chat vert, je fais dans ma litière, j'ai peur des vers de terres, je mords la boulangère, je bois des packs de bières, je joue au solitaire, je suis dans l'armée de l'air, j'ai un frère militaire, j'aime bien mon frigidaire, j'ai la tête à l'envers, je vends des serpillères, j'entends pas les prières, je soigne la grippe aviaire, je vide les tabatières, je vais voir ma grand-mère, je tousse comme une rombière, j'ai cassé la téhière, en voiture j'accélère, j'ai tiré sur pépère, parfois je vocifère, je rote des bulles amères, je peux tordre le fer, et voilà c'est tout.


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Je suis la conscience de Martin. Dans 3 ans, il va se réveiller dans un mouton, mais je ne lui ai pas dit. Ce serait trop facile. Il a déjà marché sur des mammouths en l'an de grâce seize-cent dix-sept. Stupide Martin. Mais pas méchant. Ni gentil. Mais demain, c'est gaufres à la cantine, et je suis content, car je pourrai respirer leur essence divine. Martin l'ignore, et c'est tant mieux.
Inutile de me laver les mains avant de passer à table, un atout considérable. Cela dit, je devrais peut être prévenir Martin pour le mouton. Ou pas. On verra juste avant. Ou après. Non, pendant, c'est mieux.


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Venez à la fête des chanterelles ! C'est bien, et il y a des chanterelles. Il y a aussi des ours savants, et presque pas carnivores. Je dis "presque", parce que. Pauvre Bobby, il savait accomoder

les blettes comme un dieu. Avec des belettes. Des blettes aux belettes, ou des belettes aux blettes. Il faisait les deux. Il faisait même des blettes aux blettes et des belettes aux belettes.
Quel artiste !
Mais c'est fini. Car un jour pluvieux de Janvier, un ours pas carnivore est devenu presque pas carnivore. Depuis, la fête des chanterelles, c'est de la merde. Venez à la fête mes amis, vous verrez.


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Poil au Complexe Hypothalamo-Hypophyso-Cortico-Surrénalien.